balade dans le parc (PV: Toshiro)

- J'en ai pas la certitude. C'est pour sa que je médite. Ca expulse le côté sombre de mon âme. Mais tu n'as pas répondu à ma question: est-ce que tu m'arrêteras si un jour je tourne mal?

La suite deviendra dur à entendre.

- Bien sûr! Tu peux compter sur moi mais... comment?

J'espèrais qu'il ne dise pas ce que j'avais en tête.

- Il faudra que tu me mettes hors d'état de nuire en utilisant n'importe quels moyens possible. Heum... je peux m'enlever sans me ramasser une baffe?

Je lui souris béatement.

J'avais envie de l'embrasser. Il était là, ou plutôt sur moi, à presque quelques centimètres. Mais je ne pouvais pas lui faire ça. Je ne savais pas si il en avait envie. Et est-ce que je lui plaisais? Comment va-t-il réagir? Je ne voudrais pas tout gâcher à cause d'un baiser. Comme on dit: qui ne tente rien n'a rien. Je levai la tête et l'embrassai. Il me lâcha gentillement les poignets. Quand le baiser pris fin, il avait toujours les yeux fermés.

- Excuse-moi! Je... je voulais pas! Toshiro?

Je m'attendais pas du tout à ça. J'ouvris les yeux lentement et regardai Katsumi. Elle avait l'air contrarié. Peut-être avait-elle peur de ma réaction suite à ce baiser. Pour ne pas mentir, j'avoue que ça m'a plus.

- Non, c'est... c'est rien.

Je m'enlevai de sur Katsumi et m'assis au bout du canapé, mes yeux fixant le vide.

Je me levai et me mis à genou devant Toshiro. Il était devenu bizarre. J'embrasse si bien que ça? Ou c'est le choc?

- Heu... Toshi? Ca va?

Je passai ma main devant ses yeux; aucune réaction. Je frappai des mains; pareil. Je mis mes mains sur ses épaules et le secouai.

- Toshiro! Arrête tu m'fais peur!

Une larme coula sur ma joue. Je le baffai.

Un rire idiot se fit entendre après la baffe de Katsumi. Ce rire venait de moi. Surpris, je mis mes mains devant ma bouche et courus dans sa salle de bain, où je m'y enfermai. Ne me demandez pas comment je savais où était la salle de bain, mais je le savais. Je m'assis sur les W.-Cs, baissai la tête et l'appuyai sur mes mains. Qu'est-ce qu'il m'arrivait?

Qu'est-ce qu'il lui prenait? Qu'est-ce que je lui avais fait? J'allai devant la porte de la salle de bain. J'abaissai la poignée, mais c'était fermé de l'intérieur.

- Toshiro!? Qu'est-ce que tu as? Réponds!

J'appuyai mon oreille contre la porte et toquai.

- Take! S'te plaît! Réponds!

Je me laissai m'afesser sur le sol. La main appuyer contre la porte, des larmes coulèrent sur mes joues.

J'entendis Katsumi frapper à la porte mais je ne dis rien, je ne bougeai pas. Je restai là, assis sur les W.-Cs, la tête en bas, appuyée sur mes mains. Soudain, je sentis quelque chose couler le long de ma joue. Me redressant, j'y passai mon doigt et remarquai qu'il était humide. Une larme? Après l'avoir essuyer, je m'assis contre la porte et y appuyai ma main.

Je l'entendis s'assoir de l'autre côté.

- Toshi!?

Je regardai par le trou de la serrure, mais la clé bouchait toute vision. Maintenant que j'y pense, j'avais une double de toute les clés de mon apparte dans un pot. J'allai la chercher et la mis dans la serrure ce qui fit tomber l'autre. J'habaissai la poignée et ouvris. Toshiro s'était remis sur les W.-Cs. Je mis une main sur son épaule et l'autre, je la mis sous son menton pour lui faire lever la tête.

- Toshi? Qu'est-ce que tu as? Ne m'oblige pas à te donner une seconde baffe.

- Je... je sais pas... mais... re... regarde...

On pouvait voir le trajet d'une larme sur ma joue. Et mes mais tremblotaient légèrement.

De mon pouce, j'essuyai la trace de larme. Après quoi, je serrai ses mains dans les miennes.

- Mais... elles sont glacées! On va remettre à un autre soir notre nuit à la belle étoile. Viens.

Je le tirai pour qu'il se lève et l'installai sur le canapé.

- Couche-toi, j'vais chercher quelque chose.

J'allai prendre une couverture avec laquelle, je le recouvris. Je fis cuire de l'eau pour une bouillote que je glissai sous la couverture. Puis, je fis des pop-corns et allai m'assoir par terre, contre le canapé.

- On va se faire une soirée TV.

- Heu... excuse-moi d'avoir réagi comme ça et d'avoir gâché notre soirée. Mais pourquoi tu fais tout ça? Je suis pas malade... J'ai pas la grippe.

Je me redressai sur le canapé et regardai Katsumi.

- Mais non, c'est rien! J't'assure!

Je me retournai, mis ma main sur son front et fit pression pour le faire recoucher.

- Reste couché! Ok, tu n'as pas de fièvre, mais tes mains sont glacées! Et... on pourra faire une bataille de coussins, se regarder des films d'horreurs et tout et tout! En plus, on aura moins froid.

Je lui souris.

- Si ça te fait plaisir... d'accord; on restera ici. On pourra dormir dehors demain soir.

Je repensai au baiser que Katsumi m'avait donné. Sur le moment, je me sentis bien, je ne voulais pas que ça cesse, mais quand ses lèvres s'étaient éloignées des miennes, un grand froid m'avait envahi. En plus, j'avais eu une réaction stupide digne d'un gamin. J'espère que se sera vite du passé pour elle et qu'elle n'y pensera plus. Il fallait que j'en sois sûr.

- Dis... arriveras-tu oublier ces 10 dernières minutes?

Je le regardai avec un regard interrogatif. Un sourir naquit sur mes lèvres.

- Désolé mais... je ne peux pas... Je ne veux pas perdre des moments de ma vie quand j'étais avec toi. Enfin... se serait dommage. J'aurais rien n'a raconter à mes enfants.

Je fis un clin d'oeil.

- Mais... c'est... c'est un peu tôt pour penser à avoir des enfants? On est encore trop jeune tous les deux.

Je ne me rendus pas tout de suite compte de ce que j'avais dit. Mais ça ne tarda pas. Katsumi me regardait bizarrement et mes joues rougirent.

- Heu... c'est pas ce que je voulais dire! Enfaite, tu espérais essayer ce soir? NON! Non, non, non!

J'aurais mieux fait de me taire. Je m'enfonçais encore plus.

Pendant un moment, je l'observais avec un air ébahi. Après quoi, j'éclatai de rire. Mais Toshiro n'avait pas l'air de trouver ça aussi drôle que moi. La tête qu'il faisait me faisait encore plus rire. Je me calmai quand même et essayai d'améliorer ce petite contre temps.

- Heum... comment dire? Ce soir, j'espère surtout bien s'amuser, mais y'a pas que CA à faire pour bien rigoler et... je trouve aussi qu'on est trop jeune pour avoir des enfants. De toute façon, je pense pas qu'on aille bien ensemble... enfin... après je sais pas... Bon...

Je sortis des DVDs du tirroir et les disposai par terre.

- Lequel?

Je fus soulager que Katsumi ne le prenne pas mal et se vexe. Après son petit discours, je souris et regardai les DVDs qu'elle avait disposé au sol. Même en lisant les titres, aucun de ces films ne me disait quelque chose. Il faut dire que regarder la télé n'était pas un de mes passe-temps favoris. Je pointai au hasard un DVD.

- Heu... je sais pas... celui-là?

Je pris le DVDs qu'il choisit.

- Hmmm... Le Cercle... très bon choix... Je l'ai déjà vu. Il est pas mal.

Après avoir mis le DVD dans le lecteur, je m'assis par terre, appuyée conte le canapé.

- Si t'as peur tu me dis et j'mets sur pause.

- T'inquiète, j''ai peur de rien. Mais... tu vas regarder tout le film assise par terre? C'est pas très confortable. Attends...

Je m'assis au coin du canapé et repliai mes jambes contre moi, laissant la place à Katsumi de venir s'y mettre.

- Voilà, se sera quand même mieux que d'être par terre.

- Ouais t'as raison, merci!

Je fis ce qu'il dit et me mis sous la couverture, avec une petite distance de 40 centimètres entre lui et moi.

- C'est vrai qu'on ait mieux ici qu'assis par terre. Alors... les Pop-corn, OK... la couverture, OK... la télécommande, OK... le film, OK et un ami avec qui le regarder, OK. C'est parti!

Je mis le film sur play et posai le bol de pop-corn entre nous deux.

Je regardai Katsumi du coin de l'oeil avec un léger sourire.

- Enfaite... il parle de quoi? Je sais que c'est un film d'horreur et je sais ce que veut dire ce mot mais... comme j'en ai jamais vu... je me demandais ce qu'on pouvait voir de si terrifiant dans un film. Et s'il te plaît, ne te moque pas de moi...

- Pourquoi j'me moquerais de toi? C'est normal que tu veuilles en savoir plus. Alors... donc, Le Cercle, bin ça parle d'une cassette vidéo maudite. Quand quelqu'un la regarde, il meurt 7 jours plus tard. Et y'a un journaliste qui va la regarder et qui va se battre pour rester en vie. Il fait pas trop peur. Y'a justes des moment qui font plus peur que d'autres, mais ne t'inquiètes pas: je suis là!

Je lui fis un clin d'oeil.

Je lui répondis pas un sourire.

- Il m'en foudra plus, crois-moi.

J'avais toute confiance en moi en regardant ce film. Comment des images qui passent dans une boîte pourraient plus m'effrayer que ce qui se passe dans la vie réelle?